Licences de polices : comment éviter les pièges !
Polices de caractères. Musique. Images. Couleurs. Ces éléments font tous partie intégrante de la création de ressources numériques et des campagnes marketing. Mais comme la pantoufle de verre de Cendrillon, une seule et unique police peut convenir à un projet ou à une campagne spécifique et créer la magie. Si une équipe marketing ou de création trouve ce qu’elle pense être la police parfaite pour exprimer le message qui se cache derrière un projet, tout le reste semble se mettre en place d’un seul coup de baguette. Enfin… à l’exception de la licence légale de la police.
Imaginez qu’une équipe créative consacre des heures à créer une campagne attrayante, optimisée pour plusieurs canaux et surtout, unique sur le marché. Avec minutie, elle cherche et trouve la police parfaite pour ses objectifs et lance la campagne. Mais, une fois la campagne lancée, l’équipe juridique de l’entreprise reçoit un courrier d’une fonderie de polices de caractères. Cette lettre explique que leur campagne ou série à succès contient une police dont la licence n’a pas été correctement octroyée.
L’équipe juridique se retrouve à devoir élaborer un plan d’action. Elle communique sans relâche avec la fonderie, l’équipe créative, les dirigeants de l’entreprise et le service des relations publiques. Le budget doit maintenant prévoir une révision complète de la campagne, ainsi que les dommages et intérêts accordés à la fonderie. Les batailles juridiques sur les licences des polices de caractères sont source de mauvaise presse et de dépenses supplémentaires. La campagne, pourtant déjà lancée, doit finalement être retirée des plateformes physiques et numériques. En raison de l’absence de licence de police appropriée, les chefs de service doivent assumer la responsabilité de l’erreur et l’entreprise perd de l’argent.
Pourquoi investir dans une police de caractères ?
Les polices de caractères sont la clé d’une bonne campagne marketing. Grâce à des polices spécifiques, des équipes de baseball américaines comme les Athletics d’Oakland ou les Washington Nationals se distinguent des autres équipes de baseball ou franchises sportives. Coca-Cola arbore une police originale qui se détache sur son fond rouge vif, tandis que Walt Disney a créé son propre logo avec un D enroulé. Au-delà des logos, les polices aident les marques à créer une identité claire avec leurs produits – pensez aux M&M’S. Et, même du point de vue de simples campagnes publicitaires, des projets tels que l’iconique « Got Milk? » aux États-Unis se sont construits sur des typographies claires, faciles à lire, qui offrent aux lettres un aspect distinctif.
Les entreprises qui font de la publicité ou qui s’appuient sur différentes plateformes doivent également prendre en compte les polices de caractères pour chaque support : certaines polices peuvent se démarquer sur Instagram, tandis qu’elles peuvent sembler encombrantes et poussives sur YouTube. D’autres polices se traduisent bien sur un panneau d’affichage, mais peuvent perdre beaucoup d’impact lorsqu’elles sont transposées au format numérique ou mobile. Pour réussir une campagne publicitaire ou un projet destiné à un public, les créatifs ont besoin de polices de caractères spécifiques pour transmettre leurs messages.
Les fonderies ont tout ce qu’il faut
Une fonderie, ou une entreprise qui crée des polices de caractères, crée des licences pour ses polices et permet aux utilisateurs de déterminer comment ils veulent les utiliser. Les licences commerciales s’appliquent aux campagnes marketing, aux ressources numériques publiques, aux publicités imprimées pour un journal ou un magazine, aux panneaux d’affichage, aux sites Web et aux applications. Les licences desktop peuvent être utilisées pour des projets plus personnels ou des événements internes, comme une fête de bureau ou une présentation PowerPoint lors d’une réunion interne.
Le Contrat de Licence Utilisateur Final, que les utilisateurs signent lorsqu’ils achètent une police de caractères ou tout autre type de logiciel, peut constituer un problème majeur avec l’octroi des licences de polices. Des centaines de milliers de polices existent en ligne. Et chacune d’entre elles est accompagnée d’un Contrat de Licence Utilisateur Final. Pour les services juridiques, ce sont des centaines d’heures consacrées à l’examen minutieux de chacune d’entre elles, afin d’éviter les poursuites en matière de droits d’auteur. Et si quelqu’un interprète mal les règles, les résultats peuvent être encore plus coûteux en heures de travail et autres procédures juridiques.
Le problème de la licence légale des polices : apprendre de ses erreurs
Les designers, les services juridiques et les dirigeants connaissent l’importance de mettre les points sur les i et les barres sur les t, et ce, quelle que soit la taille des caractères. Des documents marketing, des publicités, des campagnes et de nouvelles marques ont déjà été lancés par des acteurs industriels majeurs en utilisant la mauvaise police de caractères – et lorsqu’ils l’ont découvert, il était déjà trop tard.
Que se passe-t-il si vous utilisez une police de caractères sans licence ? Dans le cas des entreprises du secteur du divertissement, ces erreurs peuvent coûter des millions de dollars – et c’est sans parler du coût de la main-d’œuvre pour tout refaire, de l’argent gaspillé pour la publicité, etc. Quant aux marchandises dotées d’une police sans licence ou avec une licence incorrecte, elles doivent être retirées des rayons. Elles finissent reléguées dans une arrière-boutique pour ne plus jamais voir le jour.
Les designers ne sont pas les seuls à devoir faire face à ce genre de préoccupations. Selon le niveau de détournement, c’est un désastre en relations publiques qui peut se déployer et ravager la réputation d’une entreprise au passage. Récemment, une entreprise a fait les gros titres comme étant accusée de « vol de police de caractères », ce qui a suscité une association d’idées entre le terme « vol » et son nom de marque. Bien sûr, très peu de personnes ont la réelle intention de « voler » des polices de caractères. Mais les accusations publiées à leur encontre restent souvent gravées dans l’esprit de leur public ou dans les résultats des moteurs de recherche.
Tous ces problèmes n’existeraient pas avec des logiciels de polices correctement acquis, généralement pour un montant nettement inférieur aux dommages subis. Une grande entreprise s’est retrouvée à payer 3 millions de dollars de dommages et intérêts pour une police dont l’octroi de licence ne lui aurait coûté que 200 dollars.
Et les polices gratuites ?
Les polices de caractères gratuites existent bel et bien. Mais elles posent de nombreux problèmes. In fine, ce qui semble être une solution avantageuse économiquement peut finir par coûter plus cher à une entreprise que ce qu’elle avait l’intention de budgéter. Voici quelques-uns des problèmes qui se posent lorsque les designers ont recours à des polices de caractères gratuites :
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Annonces ou designs similaires à la concurrence dans le même secteur
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Impossibilité de mettre à l’échelle, d’ajouter des caractères spéciaux ou même des alphabets différents
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Espace créatif limité
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Risque d’introduction de logiciels malveillants ou de virus
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Mauvaise conception des polices
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Polices piratées
Bien qu’il existe une poignée de polices gratuites fiables disponibles en ligne, les entreprises courent le risque de développer des campagnes publicitaires ou des logos trop semblables à ceux de leur secteur, voire trop semblables à des acteurs majeurs d’autres secteurs. Si les marques veulent être facilement reconnues par leurs utilisateurs ou clients, elles doivent se distinguer. Les polices de caractères gratuites ne leur donneront pas le style unique qu’elles méritent pour se démarquer.
Combien de temps compter pour l’octroi d’une licence ?
Acheter une police de caractères individuelle peut se faire en deux clics. Mais, pour une grande ou une moyenne entreprise avec des besoins en polices plus importants, obtenir l’approbation de tous les acteurs concernés peut s’avérer plus fastidieux. Si une entreprise décide de prendre une licence pour une police, le processus lui-même peut prendre des semaines ou des mois – autrement dit, bien plus longtemps qu’il ne le faudrait pour simplement télécharger une police et commencer à l’utiliser. Les services juridiques doivent examiner minutieusement les conditions de vente et les services budgétaires doivent approuver chaque achat au fur et à mesure. De leur côté, les équipes de conception doivent attendre que d’autres services de l’entreprise approuvent les dépenses et la conception elle-même. En conclusion, tout ce temps passé à attendre une approbation aurait pu être consacré à la création et à l’émergence de nouvelles idées.
Si une entreprise n’a besoin que d’une seule police de caractères à la fois, cette méthode peut peut-être fonctionner. Mais pour un service marketing ou une équipe créative ayant plusieurs projets en cours en même temps, il serait très long d’attendre l’approbation de chaque police. Enfin, si une erreur survient au cours du processus, c’est toute l’entreprise qui en subit les conséquences.
Éviter les problèmes de licences avec un simple abonnement à Monotype Fonts
De nombreuses entreprises, tout autant que des particuliers, cherchent de nouvelles polices, inédites et attractives, capables de redonner du peps à leurs campagnes publicitaires ou à leurs ressources numériques. Monotype Fonts offre une solution simple : un forfait qui permet d’accéder à plus de 150 000 polices et d’expérimenter sans limite. Sans entrave, vous êtes libres de créer votre chef-d’œuvre.
Cet abonnement change la donne pour les designers, les publicitaires et les propriétaires de petites entreprises qui souhaitent travailler de manière efficace avec les polices. Monotype Fonts offre également la possibilité de résoudre les problèmes juridiques liés à l’utilisation inappropriée des polices, d’autant plus si la police utilisée appartient à Monotype. Monotype s’occupe de toutes les réclamations et de tous les problèmes juridiques concernant les polices de caractères. Les entreprises n’ont plus qu’à utiliser leur temps pour créer. Elles peuvent laisser disparaître au loin les heures interminables à faire des allers-retours avec les services juridiques, les experts en budgétisation et les plaignants dans les affaires judiciaires.
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Conclusion
Il n’y a aucune raison d’embarquer les créatifs dans tous les tenants et aboutissants de la recherche d’une police sans licence qui fonctionne. Aucune raison également de les charger de traiter de questions juridiques qui dépassent le cadre de leur travail. Monotype Fonts enlève toute la pression liée à la recherche du bon conditionnement pour un actif numérique ou physique dans le cadre d’une campagne ou d’un projet.
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